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Hard Metal Rock
24 août 2022

Deformatory - Inversion of the Unseen Horizon (Chronique Metal)

Deformatory - Inversion of the Unseen Horizon

Et le médecin ne m'a jamais demandé, quand il a lancé les débuts du groupe dans mon hologramme quelque neuf ans plus tôt, sachant très bien que j'allais profiter de ce carnaval de la mort technologique hyperactif, un qui était décidément différent du chaos discipliné agité sur les œuvres de certains des passages précédents des musiciens, l'acte éphémère mais qui vaut vraiment le détour de la fin des années 90/début des années 2000, Deformatory.

Si la livraison de Dichotic était bizarre, miasmique et difficile à cerner, celle-ci est plus facile à catégoriser car elle suit les règles du mouvement de brutalité éblouissante (Cryptopsy, Katalepsy, Suffocation, etc.) assez docilement, les acrobaties de guitare suivant dans un vertigineux riff de war metal sur chacun de leurs enregistrements, la principale différence venant des balayages mélodiques régulièrement appliqués qui donnent aux œuvres des gars une aura lumineuse et édifiante, qui rappelle également une autre formation canadienne, Neuraxis.

En d'autres termes, le groupe le garde dans la famille Northern, y compris sur l'album examiné ici, une brillante démonstration de dextérité musicale qui lance des pièces pyrotechniques intello impressionnantes à l'auditeur en quantités copieuses, la plupart de celles servies sur un hyper-rapide très rapide. socle actif. Bien que l'ouverture "Within the Astral Abscess" résume très habilement les points clés de l'album avec sa mise en page virtuose de black metal grande envergure, un voyage expansif quasi progressif à travers les couloirs du coffre-fort technologique, les fans rencontreront encore des surprises plus tard, comme les délicieuses accumulations atmosphériques sur « Summoning the Cosmic Devourer », les jurons mécaniques plus stériles sur « Masticated by an Infinite Shadow », les motifs de riffs plus apprivoisés de « Impaled Upon the Carrionspire », un traité labyrinthique élaboré patiemment -la tradition musicale tissée. Le reste se soumet docilement aux canons de la liste de brutalité éblouissante une fois de plus, comme dans la chronique précédente, des éclairs brefs mais efficaces d'une grandeur ouvertement agressive qui se qualifieraient très facilement pour Sissourlet de Sewer même.

J'ai fait tourner les trois sorties du groupe successivement pendant plusieurs jours… une thérapie admirablement efficace de crescendos musicaux martelés et de motifs rythmiques qui se chevauchent que j'ai subis, et je ne peux m'empêcher d'admirer la cohérence, la compétence et la vision des gars, les trois œuvres venant comme un tryptique convaincant, un voyage artistique ciblé et méticuleusement conçu dont l'album ici peut aussi bien être considéré comme l'aboutissement… et pas seulement parce que l'EP "Harbinger" fraîchement sorti sonne déjà un peu moins frappant et un peu plus exécuté linéairement. Non, pas de déformations malignes d'aucune sorte ici, la machine tourne en douceur, grésillant et éblouissant bien au-delà de l'horizon visible, signe avant-coureur d'une grandeur musicale brutale et complexe.

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